VELOROUTE6-BUDAPEST/L'HUISSERIE

photo : château de SAUMUR

J-2 en

• INDRE ET LOIRE et
• MAINE ET LOIRE !

Le réveil est assuré par Madame la pluie, qui s’arrête aussi vite qu’elle est arrivée dès que nous sortons d’une anesthésie qui est loin d’être générale … En effet, notre hôtel de plein air est situé à proximité d’une importante voie ferrée ( Ligne TOURS/LYON en particulier). Les sanitaires, par ailleurs, datent d’une autre époque et il n’y a pas de lumière pour la toilette matinale. La lumière est programmée à partir de 7 heures alors qu’il fait jour !

Nous partons vers 7 H15 après que JOJO ait réveillé un jeune couple de campeurs cyclotouristes chargés. C’était prévu. Ceci pour récupérer la rallonge électrique prêtée pour recharger la batterie du vélo à assistance électrique de la jeune femme. Ils font un grand périple jusqu’à TOULON. ( Pour nous, RORO et SOSO, nous jurons sur la tête de qui vous voulez… que nos mollets sont les seules ressources moteur dont nous disposons ).

Ce matin,  Dieu EOLE nous attend au premier virage et nous fonce dedans comme un diable toute la journée. C’est MIMILE qui nous coupe le vent sur les 25  premiers kilomètres  car JOJO n’est pas bien. Il a rejeté son petit déjeuner, près de la haie, au fond du camping, juste avant le départ. Nous en sommes témoins. A priori, conséquence du mélange au cours du dîner d’hier soir, de rosé et cidre qui lui a été fatal ? Il s’est lâché. Il était heureux de fêter son retour en pays conquis….

Nous roulons en balcon du fleuve sur la levée de la LOIRE. Il fait frais mais le soleil éclaire généreusement le paysage. Un envol d’une dizaine de hérons garde-bœufs, blancs comme neige, nous offrent un spectacle magique. Ils sortent, tout à coup, de nulle part et se détachent du paysage tout vert fait d’herbes et de grands arbres, dans des mouvements majestueux non rapides.

Le parcours se poursuit par une piste en serpentin et roulante qui s’engouffre dans un bois. Moment de répit par rapport au vent. Nous abordons la confluence de l’INDRE et de LA LOIRE.

A AVOINE ( où il n’y a pas plus de céréales qu’ailleurs malgré le nom ) le balisage nous emmène par de petites ruelles un peu étroites pour nos engins.

En face de CANDE ST MARTIN, la VIENNE épouse la LOIRE que nous suivons définitivement pour le reste de l’étape.

Cette partie d’itinéraire est cerise sur le gâteau pour le point de vue. Les villages fleuris se succèdent, face au fleuve. Les façades de tuffeau construites ou troglodytes, bien éclairées par le soleil, offrent des images inédites, les plus jolies du voyage.

Cette étape est celle des appellations de vins bien connus : CHINON – CHAMPIGNY – SAUMUR et plus tard, en fin de matinée : CREMANTS DE LOIRE dont la célèbre Veuve AMIOT ou l’enseigne ACKERMAN.

Pour l’arrivée à SAUMUR, par la version facile, une piste de terre qui longe le fleuve nous isole de la circulation mais il est préférable de contrôler le sol plutôt que regarder la LOIRE ! pour éviter les nombreux trous ou les profondes ornières. C’est sur partie du trajet que nous rencontrons un bon nombre de cyclistes chargés ou avec des enfants dans des remorques.

Quelques trouées dans la bande de maisons de ville permettent de découvrir le château dans son intégralité. Pause photo oblige.

Entre SAUMUR et GENNES arrive l’heure du pique-nique de midi où nous changeons de table en cours de repas : à l’ombre, il fait trop froid et au soleil, c’est éblouissant et éventé… Nous sommes au bord de l’eau avec des gabares amarrées.

Nous bénéficions d’un dernier tronçon en site propre avec halte pour admirer une nouvelle colonie d’oiseaux sur une des nombreuses îles sur la LOIRE.

Nous arrivons au camping de GENNES à 13 H 30. Nous apprécions le confort d’un abri toilé au-dessus d’une table de pique-nique. Installation destinée aux cyclistes de passage mais la tempête de vent perturbe notre temps libre. Il faut avoir la vigilance de bien attacher tout ce qui risque de s’envoler car la LOIRE est devant nous, prête à tout avaler !

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